Isabelle Zongo
Fondatrice d’EFEC Service Plus
À Ouagadougou, Isabelle Zongo est une femme d’affaires en vue. Rien ne prédestinait cette enseignante du secondaire issue d’une famille modeste à diriger l’École de formation et d’études commerciales (EFEC) Service Plus, qu’elle a fondée. Sa PME est considérée comme la plus dynamique dans le secteur de l’éducation au Burkina Faso. En optant pour ce secteur, Isabelle Zongo s’est donné le défi d’apporter une plus-value à l’optimisation du capital humain. Son cheval de bataille : préparer les lycéens au baccalauréat du tertiaire dans les métiers du secrétariat, de la comptabilité et de l’informatique.
Pourquoi avoir créé cette PME ? « Lors du sommet France-Afrique de Ouagadougou, j’ai été retenue pour former un groupe de 120 hôtesses dont le comité d’organisation avait besoin. Un capital de 20 millions de FCFA environ m’a été affecté. Étant d’origine modeste, je n’avais jamais eu autant d’argent. C’est avec une partie de ce capital que je me suis lancée en créant l’EFEC. Mais très vite, cela n’a plus suffi. » C’est alors que Fidelis Finance soutient cette PME grâce à des avances sur factures et au financement des équipements. Et cela fait dix ans qu’un partenariat gagnant-gagnant dont profite l’économie du pays s’est établi entre Fidelis Finance et EFEC Service Plus, qui emploie une quarantaine de salariés ainsi que de nombreux prestataires ponctuels et consultants extérieurs. Forte de ce succès, Isabelle Zongo ouvre en 2009 une filière d’enseignement supérieur préparant au BTS, à la licence professionnelle et au Master. Au fil du temps, la formation continue après des entreprises publiques, parapubliques et privées favorise à la fois l’expansion et le savoir-faire d’EFEC Service Plus. Son succès se répand dans la sous-région : l’école est adjudicataire d’appels d’offres au Togo, au Sénégal et au Bénin.
Le docteur Daouda Sigué, gynécologue obstétricien fondateur de la clinique Saint-Jérémie ouverte en 2011, a lui aussi bénéficié de l’aide financière de Fidelis Finance pour assurer le développement de son entreprise. S’installer à son compte, un rêve d’étudiant, il l’a réalisé après sa spécialisation en gynécologie et ses prestations dans diverses cliniques. « Je consultais un peu partout dans les cliniques et observais comment elles fonctionnaient. Finalement, je me suis dit : « je m’installe ». Inutile de commencer tout de suite une activité en location, car au moment où ça prend, vous êtes obligé de déménager parce que le propriétaire a besoin de son bâtiment »
Pour constituer un capital de départ, le docteur Sigué a pu compter sur l’aide familiale, mais vu l’essor de sa clinique, il a eu recours au crédit-bail pour accompagner son développement. « Je travaillais et je réinvestissais pour équiper les différents compartiments de la clinique, mais à un moment c’est devenu difficile. J’ai donc approché Fidelis Finance qui m’a accordé un prêt de 63 millions de FCFA. Les banquiers n’étaient pas vraiment intéressés et leurs conditions n’étaient franchement pas supportables. » Avec le crédit-bail, la clinique a pu offrir pratiquement toutes les spécialités. Et elle est en passe de réaliser une première au Burkina Faso avec en perspective la mise en place, d’ici octobre prochain, d’une unité de procréation médicalement assistée (PMA) comme il n’en existe sur le continent qu’en Afrique centrale, en Afrique du Sud et au Maghreb. Cette unité de PMA nécessite un investissement de plus de 200 millions de* FCFA pour lequel un accord supplémentaire est déjà obtenu de Fidelis Finance.
Dr Daouda Sigué
Gynécologue Obstétricien, Fondateur de la clinique Saint-Jérémie
Halidou Ouédraogo
Directeur général de la Société de Commerce et de Services
Halidou B. Ouédraogo souhaitait tirer le meilleur profit du boom minier au Burkina Faso avec la Société de Commerce et de Services (S.C.S) Auto Location, qu’il dirige. S.C.S Auto Location, créée en 2006, est une filiale de S.C.S Technologies, une société informatique. « Vu le besoin des clients à la suite du boom minier au Burkina Faso, on a voulu diversifier notre activité en créant S.C.S Auto Location. On s’est rapproché de Fidelis Finance qui nous a accordé 120 millions de FCFA. Un capital qui nous permis d’investir dans une flotte de véhicules pickup, les préférés des miniers. » Et avec le concours de Fidelis Finance, la société n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous voulons aller de l’avant en achetant des dumpers qui coûtent 500 millions de FCFA pièce. Il nous faut convaincre Fidelis Finance en expliquant la valeur ajoutée de cette activité de location très rentable.
Alima Sawadogo, directrice générale de la PME d’élevage Kali’s Service (KS), a démarré ses activités en 2006 à Bassem-Yam, à 15 km de Ouagadougou. « J’allais dans les fermes où j’achetais du poulet de chair que je revendais dans les hôtels. J’ai décidé de créer ma propre ferme tout en poursuivant mes autres activités : un salon de coiffure, un pressing et un service traiteur. »
Son élevage de 1 000 poules au départ atteint aujourd’hui les 20 000, avec des clients en Europe, dans la sous-région et au Burkina : un couvent et une société spécialisée dans les oligo-éléments pour la volaille en France, une société spécialisée dans les nutriments au Pays-Bas, des hôtels et des restaurants çà et là au Burkina, etc. Elle emploie une quinzaine de personnes. « Nous importons d’Europe et de la sous-région des poussins d’un jour et du matériel, mais pour les nutriments, les matières premières sont au Burkina. C’est un domaine captivant qui exige beaucoup de présence du promoteur. » L’essor de sa PME, elle le doit à Fidelis Finance. « Il y a quatre ans, j’avais un marché et il me fallait 11 millions de FCFA. J’ai bénéficié d’un accompagnement de Fidelis Finance pour exécuter cette commande. Le bon dénouement de cette opération, a créé une confiance entre Fidelis et moi. Dès lors, ils se sont intéressés à mon activité d’élevage. Leurs conseillers clientèles voyant que les banques refusaient de financer un « métier à risque », Fidelis m’a demandé de monter un dossier d’acquisition des cages avicoles. Quand j’ai eu ensuite besoin de 34 millions immédiatement pour acquérir du matériel d’extension, ils me les ont accordés sans garantie. C’est vous dire que sans Fidelis Finance, mon activité aurait disparu.
Alima Sawadogo
Patronne de Kali’s Service